A5 format paysage
Photographie – poésie
Papier couché pour les photos, impression sur papier calque pour les textes
{Mehdi nous raconte l’histoire de son bijou ” Ecrire/Lire la ville c’est exercer les mots dans l’espace de l’œil. Une sorte d’écriture topographique. Du figuratif et du figuré, écrire un paysage et le dire. Parler à la psyché des villes, par l’écrit, par renvoi d’images de ressentis. La concomitance des mots, des sens et des sons, et leurs résonances, peuvent exercer sur l’oreille un effet pénétrant, titiller des imaginaires, invoquer des madeleines, de vagues réminiscences, des souvenirs, des visages mêmes, des sonorités, une musicalité… Prendre le parti pris de ne pas citer Tunis pour une délocalisation géographique délibérée et davantage d’appropriation. La suggérer toutefois par ses images archétypales, ses détails, ses ficus,… Osciller entre Tunis d’antan, d’aujourd’hui et celle fantasmée pratiquée et marchée. En somme, l’effet ville le long d’un phrasé: ce que la ville fait et ce qui la fait, mais aussi ce qui la défait. Etablir un parallélisme entre Tunis la blanche et la page blanche, des correspondances entre l’acte de construire la ville et le processus de création et de réécriture, au début à deux mains mais se finit à plusieurs.}